“Trancher, oui. Mais pas sans écouter.”

“Trancher, oui. Mais pas sans écouter.”

Julie Sanz :“Trancher, oui. Mais pas sans écouter.”
« Bien sûr il faut trancher, prendre des décisions pour avancer. Il est nécessaire de le faire en équipe, dans une dynamique collective pour l’intérêt général. »
Ces mots sont ceux de la première adjointe Julie Sanz, qui a récemment démissionné. Ils résonnent profondément avec ce que nous, ADREA défendons.
Car où était la concertation ?
Où était le dialogue avec les habitants, avec les associations, avec ceux qui vivent et aiment ce territoire lors de la décision de sacrifier un parking pour des logements, des commerces de détail et la Maison de la Sante?
Nous ne sommes « pas opposés à une Maison de la Santé ». Bien au contraire, elle est attendue et nécessaire pour les Argelésiens. Mais le choix du site, le parking de l’esplanade du Roussillon est incompréhensible.
Ce dimanche de Pâques, ce parking était « plein à craquer », preuve de son utilité actuelle. Le sacrifier, c’est créer de nouveaux problèmes de circulation, de stationnement, de cohérence urbaine.
Il existe pourtant d’autres lieux plus adaptés, comme l’ancienne caserne des pompiers, au cœur du village, déjà bâtie, déjà reliée. La collectivité engage une nouvelle enquête publique pour une nouvelle modification du PLu. Pourquoi ne pas avoir écouté les propositions constructives de notre association ?
« Trancher », ce n’est pas imposer.
« Agir pour l’intérêt général », ce n’est pas construire sans écouter.
C’est bâtir avec, pas contre.
 
Nous demandons un vrai débat, une réflexion collective, transparente, à la hauteur des enjeux pour « Argelès la Naturelle », pas la bétonnée.
 
 
 
Les commentaires sont clos.