Halte au bruit !

Halte au bruit !

Le bruit, ce fléau qui nous gâche la vie et également nos vacances

Partout, le bruit exaspère, selon une enquête réalisée par l’IFOP en 2016, neuf Français sur dix se disent soumis à un bruit excessif tous les jours.

Le code de la santé publique stipule “qu’aucun bruit particulier ne doit, par sa durée, sa répétition ou son intensité, porter atteinte à la tranquillité du voisinage ou à la santé de l’homme, dans un lieu public ou privé”

Et durant vos vacances qu’en est-il ?

Comment agir quand on est victime de cette nuisance ?

ADREA, sensible à la qualité de vie de ses adhérents, peut vos aider dans vos démarches. A notre demande, des mesures acoustiques ont été réalisées cet été.

TRIEX CONSEIL a effectué une campagne de mesures acoustiques dans le cadre de la gêne occasionnée par l’exploitation de plusieurs établissements de nuit du bord de mer. Les mesures ont été effectuées  dans un contexte d’exploitation normal, c’est à dire sans en avoir informé les établissements mis en cause.

Mesure n°1

Dans un appartement situé au R+4. Début de la mesure à 22h00 – Fin de la mesure à 22h58
Le sonomètre est installé dans le séjour du plaignant, fenêtre ouverte. Les établissements bars, restaurants et commerces sont en exploitation. Les allées sont très fréquentées. Nous remarquons que trois établissements sont
particulièrement bruyants. Leurs musiques générèrent un brouhaha très important audible depuis notre point de mesure.

Les émergences liées au fonctionnement des établissements dépassent les valeurs limites d’émergence mentionnées aux articles R. 1334-33 et R. 1334-34 du code de la santé publique.

Mesure n°2

Au R+4 de l’immeuble, Rpdt de l’Arrivée, dans le séjour de l’appartement. Début de la mesure à 23h11 – Fin de la mesure à 00h00
Le sonomètre est installé dans le séjour du plaignant, fenêtre ouverte.

Les établissements bars, restaurants et commerces sont en exploitation. Les allées sont très fréquentées. Nous remarquons que deux établissements sont particulièrement bruyants. Leurs musiques générèrent un brouhaha très important audible depuis notre point de mesure. Des chansons sont reprisent en cœur (ou plus précisément « en cris ») par le public.

Les émergences liées au fonctionnement des établissements dépassent les valeurs limites d’émergence mentionnées aux articles R. 1334-33 et R. 1334-34 du code de la santé publique.

Mesure n°3

Au R+2 de l’immeuble, Avenue des Mimosas, dans la chambre à coucher de l’appartement, baie vitrée ouverte.
Début de la mesure à 00h21 – Fin de la mesure à 01h03
Les émergences liées au fonctionnement des établissements dépassent les valeurs limites d’émergence mentionnées aux articles R. 1334-33 et R. 1334-34 du code de la santé publique.

Mesure n°4

Au R+1, Avenue des Mimosas. Début de la mesure à 01h12 – Fin de la mesure à 01h56
Le sonomètre est installé dans la chambre à coucher de l’appartement du R+1, fenêtre ouverte

La musique diffusée par un établissement, ainsi que le bruit généré par le public de cet  établissement est particulière audible depuis le logement visité.

Les émergences liées au fonctionnement des établissements dépassent les valeurs limites d’émergence mentionnées aux articles R. 1334-33 et R. 1334-34 du code de la santé publique.

Mesure N°5

Rue des Arènes, à proximité de l’avenue du Tech.  Début de la mesure à 02h19 – Fin de la mesure à 02h24

La mesure effectuée consiste en l’enregistrement du bruit résiduel dans l’environnement des lieux.

Mesure N°6

Dans la pinède, face à la résidence ROXANE à proximité des terrains de tennis.
Début de la mesure à 20h10 – Fin de la mesure à 20h42

La mesure effectuée consiste en l’enregistrement du bruit résiduel dans l’environnement  des lieux

CONCLUSION

Le tableau ci-dessous indique les émergences constatées en périodes nocturnes.


Les campagnes de mesures montrent clairement que les émergences liées au fonctionnement des établissements cités dépassent les valeurs limites d’émergence mentionnées aux articles R. 1334-33 et R. 1334-34 du code de la santé publique.

Nous notons également qu’une part non négligeable de la composante du bruit ambiant est la conséquence de la présence du public à l’intérieur et devant les établissements, y compris après l’arrêt de la musique, voire même la fermeture des établissements.

Nous constatons que les établissements dont nous avons pu identifier la provenance des nuisances sont ouverts et/ou découverts et disposent d’équipements de sonorisations situés directement à l’extérieur.

Il est à noter que ces dispositions ne sont pas compatibles avec une exploitation située en pieds d’immeubles d’habitation. Aussi, il conviendrait de pouvoir observer la cohérence entre ces installations et celles décrites dans les études d’impact des nuisances sonores EINS (Obligatoires pour tous les établissements diffusant de la musique amplifiée) de ces établissements.

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