Historique

Historique

Historique de l’Association de Défense des Résidents d’Argelès sur Mer, la PLage et le Racou

En juillet 1969, sans concertation ni étude, la Mairie d’Argelès, Mr Gaston Pams, sénateur Maire, entreprend l’aménagement de parking sur le Domaine Maritime devant les villas de la première ligne du Rond Point d’arrivée jusqu’au Sud.

Monsieur Armand Pascal, domicilié 11 allée du Racou réagit violemment (il est entrepreneur en Travaux Publiques) il bloque l’accès à l’entreprise mandatée par la mairie, il fait immédiatement signé une pétition qu’il envoie à la Mairie, à la préfecture et à la DDE. Cette pétition recueille rapidement 70 signatures. Les signataires s’opposent à tout changement du Front de Mer (parkings, buvette, attraction foraines etc..)

Mr Pams recule et il écrit à Mr Pascal qu’il s’agissait de parkings provisoires appelés à disparaître lorsqu’il sera possible de les réaliser le long de la voie littorale.

Mr Pascal convoque tous ceux qui désire faire d’Argelès une station accueillante, vivante propre de bonne tenue à se réunir le 5 septembre 1970 à 16h00 au restaurant “La Marinade” Rond Point d’Arrivée.

Le 9 avril 1971, l’association des propriétaires de villas et d’appartements d’Argelès sur Mer, la Plage et le Racou est déclarée à la sous préfecture de Céret. Monsieur Armand Pascal en est le premier président, il démissionnera pour raison personnelles en 1978. Le nouveau bureau fut ainsi constitué Mme Suzanne Daubin présidente, Mr Sebe trésorier et Mme Hélène Henri Rousseau secrétaire.

A la suite de la révolte contre les parkings et surtout contre la voie littorale qui aurait amené la circulation automobile devant les villas de la première ligne l’association a œuvré pour la construction d’une promenade pavée arborée sur la partie du Domaine Maritime. Une première tranche vit le jour celle qui se trouve entre le bois de pins et le rond point d’arrivée.

En 1975 Mr Pams eut l’idée de construire une tour de 8 étages soit 48 appartements sur une surface de 10 ares entre l’immeuble Arena de Oro et Vita Hermosa. Les propriétaires de ces deux résidences se mobilisent ainsi que l’association faisant valoir la nécessité de préserver des espaces verts et des immeubles bas (malheureusement les 3 tours qui enlaidissent le front de mer sont déjà construites°. Le préfet refusa de délivrer le permis de construire.

Au cours de sa promenade quotidienne en 1983 le colonel GARY observa des travaux de terrassement aux rochers de Porteils, intrigué il consulta le registre des Permis de Construire à la Mairie et constata un permis délivré à la société Manera pour une barre d’immeubles au dessus de le crique de Porteil.

Alerté l’association réagit, Mr Maurice SEBE juriste monta un dossier destiné au tribunal administratif. La société Maréna ayant laissé passer les délais légaux pour construire son projet, le tribunal administratif l’annula purement et simplement.

bois_pin_1L’hiver 1980, dans le souci de rajeunir le Bois de Pins, la Mairie fit abattre tous les arbres compris entre l’hôtel Plage des Pins et les tennis. La vue de ce massacre en fit pleurer plus d’un. En 1981 une replantation fut faite (arbres trop petits, plantation trop régulière) il fallu 20 ans pour que se reconstruise un bois.

Les municipalités successives ne voulurent pas continuer cette méthode. Un rajeunissement programmé et étudié par des spécialistes fut engagé, l’association y prit part.

A partir de l’élection de Jean Carrere, des réunions ont eu lieu deux fois par an en Mairie où le bureau de l’association put émettre les améliorations désirées et les doléances de ses adhérents. C’est ainsi, à cette période, qu’un siège du Conseil d’Administration de l’Office de Tourisme fut accordée à l’association.

L’association pour la restauration de la Tour de la Massane fut créée en décembre 1981, elle était l’émanation de plusieurs autres allant de l’association des résidents aux chasseurs en passant par les randonneurs et la société d’étude et de sauvegarde historique des Albères (SESPHA). Une chaîne de bénévoles très efficace a été constituée, le colonel Gary logisticien avisé fait partie du noyau dur.

Chaque samedi, 9 mois sur 12, ces bénévoles montaient et travaillaient sur le chantier et ce jusqu’en 1989. L’ADREA vota plusieurs années de suite un don à la restauration de la Massane.

En 1987, le Domaine Viticole, le parc et le Château de Valmy sont en vente, les vignes sont arrachées et plusieurs projets vont voir le jour:chateau_valmy

  • le premier projet concerne un parc de loisir qu’un promoteur allemand voulait réaliser, il faisait miroiter des centaines d’emploi, des dizaines de milliers de visiteurs, le site aurait été massacré  par l’implantation d’attractions, parkings; De plus il était question de lac artificiel, de cascades, de canyoning sans avoir étudié la provenance de l’eau. L’association ADREA s’est tout de suite opposée au projet et a entraîné derrière elle toutes les associations qui s’étaient regroupées au moment de la restauration de la tour de la Massane. La plage, le village, le Racou se sont unis pour dire NON à ce projet irréaliste à tous points de vue. Le projet fut abandonnée.

 

  • Vient ensuite le projet d’un golf qui aurait amené uchateau_valmy_1ne clientèle “haut de gamme”, mais autour d’un golf, il était prévu un lotissement. L’ADREA fut réticente d’autant plus que le problème de l’arrosage des greens se posait. En définitive, la municipalité a reconstitué le parc à l’identique, la population d’Argelès peut en profiter, les vignes ont été replantées, le point de vue est somptueux.

 

 

 

Monsieur GARRIGUE, membre actif de l’ADREA et habitant la plage toute l’année, lança un projet pour rompre l’isolement hivernal et créa un centre de loisir. En janvier 1988, la mairie mit à disposition la salle Poiraud le jeudi de 15h à 18h00 pour des activités diverses et le samedi de 20h30 à 23h00 pour soirée dansante. L’inauguration eu lieu un samedi de janvier dans une ambiance très conviviale. L’association avait acheté une chaîne Hifi. Ces réunions connurent un grand succès et par la suite cela devient Argelès Accueil.

Au cous des Assemblées Générales tenus régulièrement chaque été, les adhérents exprimaient leurs souhaits et leurs doléances. Durant l’hiver; lors des réunions d’avant et après saison, le bureau de l’association était à même de les faire connaitre à la municipalité. C’est ainsi que la promenade fût allongée au Nord et au Sud, plantée de pins et de lauriers.

A l’heure actuelle, beaucoup de problèmes se présentent :

  • l’ensablement du Racou
  • la sauvegarde du piemont des Albères
  • les projets de constructions qui se multiplent
  • le bruit

L’ADREA a plus que jamais un rôle important à jouer.

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