Urbanisation Galopante “A qui la faute ?”

Urbanisation Galopante “A qui la faute ?”

Nous vous invitons à lire avec beaucoup d’attention la réponse de Monsieur le Maire à la problématique de l’urbanisation galopante d’Argelès, dans la semaine du roussillons, qui peut se résumer en ces termes “Ce n’est pas ma faute, c’est l’état avec la loi SRU”…”

Monsieur le Maire fait référence à la loi SRU en faisant abstraction d’un objectif de cette loi “Disposer d’un nombre minimum de logements sociaux”.

Et pourtant dans son Projet d’Aménagement et de Développement Durable (PADD), pièce constitutive du dossier de Plan Local d’Urbanisme (PLU) d’Argelès, nous pouvons lire :

L’offre en logements devra être diversifiée avec des logements de petite taille, des logements locatifs, avec un effort accru vers une offre locative sociale et une accession aidée, le prix du foncier sur le territoire étant élevé et peu accessible aux ménages modestes”

Création de logements accessibles aux jeunes ménages et aux personnes âgées, diversifier les zones urbaines avec une gamme de prix étendue ;

► Favorisation de la mixité sociale dans les futures opérations d’aménagement et d’une offre diversifiée ;

► Emergence de nouveaux quartiers intégrés à la ville et à l’environnement ;

► Réhabilitation et l’amélioration du bâti

Pour Monsieur le Maire, la responsabilité de cette situation, d’avoir une urbanisation galopante sur argelès, est du fait des propriétaires des résidences secondaires.

Pour Monsieur le Maire, la solution pour diminuer cette urbanisation, est de pouvoir taxer les propriétaires des résidences secondaires pour financer les projets pharaoniques de plus de 70 millions d’euros

ADREA : ASSOCIATION DE DEFENSE DES RESIDENTS ET DE L’ENVIRONNEMENT

ARGELES-SUR-MER

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