ADREA dénonce l’irrespect des règles

ADREA dénonce l’irrespect des règles

Retrouvez ici l’article de l’Indépendant publié le 18 juillet 2019

Rien ne va plus, entre l’Association de défense des résidents et de l’environnement d’Argelès (ADREA) et la municipalité. Le récent refus, du prêt d’une salle pour son assemblée générale, a déclenché la colère du président qui dénonce de multiples abus et un dialogue impossible.

Bien que discrète, l’association de défense des résidents et de l’environnement d’Argelès-sur-Mer (ADREA) compte 125 adhérents et une quinzaine de collectifs sympathisants. Impliquée depuis 1971, dans la préservation de l’environnement, en particulier du port et de la plage, ses premières actions ont été couronnées de succès. Comme le rappelle le président Étienne Dumas, qui réside plusieurs mois par an, dans sa résidence secondaire au port:  “De par notre intervention, il y a eu la création d’une promenade pavée sur la partie domaine maritime, sans cela il y aurait eu une route et un parking, ou encore en 1983, lorsque l’association a bloqué un projet immobilier sur les criques de Porteils”.
Plus récemment l’ADREA s’est joint à 18 requérants pour déposer un recours (toujours en cours) contre le stade Cantona, “car celui-ci ne respecterait pas les clauses environnementales”.

Ce que dénonce l’ADREA

Pour le président Étienne Dumas : “le maire refuse le dialogue et fuit les sujets qui troublent le bien public de ses concitoyens. Nous dénonçons fortement la réglementation sur le bruit, qui n’est pas appliquée, il faut réaliser des études d’impact, limiter les nuisances. Mais aussi les aménagements sur l’espace public qui sont incohérents. De plus, la municipalité ne fait rien sur les problèmes récurrents d’hygiène, d’organisation d’aménagement, notamment au port”.
Pour le vice-président de l’ADREA Bernard Olivier, élu dans le Nord et également propriétaire d’une résidence secondaire, plage Nord : “Nous sommes très attachés à Argelès, nombre d’entre nous viennent ici depuis 20 ou 30 ans, nous avons suivi l’évolution de cette ville, on se considère argelésien, même si, pour le moment, nous n’avons pas de bulletin de vote, nous payons une taxe d’habitation et venons y chercher du bon temps. Or, le maire doit être notre interlocuteur, les règlements doivent être appliqués. En refusant de nous écouter, il semble qu’Antoine Parra soit indifférent à nos actions, qui sont pourtant pour le bien public. Malgré tout, nous restons ouverts au dialogue !” .

La réponse du maire 

Le maire Antoine Parra déplore ces accusations: “Ces réactions ne me surprennent pas dans cette période pré-électorale, d’autant que l’assemblée générale de l’ADREA s’est déroulée au sein de la communauté de communes… Je ne souhaite pas répondre à ces manipulations, qui surgissent aujourd’hui, qui nuisent aux actions menées par mon équipe municipale et qui écorchent l’image de notre ville”.

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